Les astuces pour reconnaître un bois sec

Par Eric R

23 février 2016

Pour optimiser le pouvoir de la combustion, le bois doit impérativement être sec. S’il est vert ou humide, une majeure partie de son énergie thermique sera consacrée à brûler l’eau des bûches, au détriment du réchauffement de la pièce. Sans compter la plus grande quantité de fumée produite, susceptible d’altérer le conduit de la cheminée…

À l’achat des bois bûche

Séché entre 12 et 18 mois, le bois peut alors garantir un taux d’humidité inférieure à 20 %, et ainsi offrir une qualité de combustion optimale. Au moment de l’achat du bois de chauffage, pour s’assurer de cette qualité, il suffit d’observer ces quelques conseils :

–          La bûche doit présenter de larges fentes.

–          L’écorce doit se détacher facilement.

–          Au contact les unes contre les autres, elles doivent émettre un tintement clair, contrairement au son sourd des produits humides.

Pour les plus aguerris, vous pouvez également soupeser la bûche : un bois sec est nettement plus léger qu’un bois humide.

Attention : il est possible d’avoir un bois légèrement humide à l’extérieur, l’important étant qu’il soit sec à cœur. Si le fournisseur prend normalement toutes les précautions pour éviter cette humidité en surface, cela peut arriver, mais cela ne mettra que quelques jours à sécher.

Les tests à la combustion

Lorsqu’un bois sec brûle, il produit des flammes bleues alors qu’un bois humide offre de grandes flammes jaunes. À la combustion, il y a également d’autres signes distinctifs tels que le sifflement ou la présence de bulles d’eau à l’extrémité des bûches.

Mais la solution imparable pour savoir si le bois est sec est d’utiliser un humidimètre : avec ce petit appareil, il n’y a pas de place à l’approximation !

Dans tous les cas, il ne faut pas oublier l’importance du stockage des bûches : l’endroit doit être à la fois couvert et ventilé pour leur permettre de respirer.